Fitness / quotidien à pieds ou à vélo

Vélo quotidien (débutants) : Passer au vélo en 5 étapes

Comme la majorité des Français, vous avez chez vous un vélo mais vous ne vous en servez pas au quotidien ? Vous vous demandez comment vous rendre au travail avec ? Ou à une activité ? Ou, encore plus fou, pour aller faire des courses ? Mais comment vous y prendre ?! ça vous semble compliqué ? Voici un guide à suivre pour franchir le pas !

Préambule

Comme pour l’ensemble des articles de ce blog, je n’ai eu aucun contact d’aucune sorte avec les marques éventuellement citées et ai acheté sur fonds propres les produits évoqués. 

Introduction

Une majorité de Français possède un vélo mais, en général, il est destiné au loisir. Pour de multiples raisons qui vous appartiennent (santé, pollution, réchauffement climatique…), vous avez décidé de changer et faire partie de celles et ceux qui en ont une utilisation utilitaire : se rendre au travail ou à une activité ou, encore plus fou, aller faire des courses ! Mais comment s’y prendre avec la transpiration, la sécurité, la pluie ou le froid ? C’est ce qui nous intéresse ici !

Sommaire

Dans l’étape 1, vous allez tester des trajets à vélo à l’occasion. Vous vous servirez de ce que vous avez à disposition ou pourrez emprunter à vos proches.

Dans l’étape 2, vous approfondirez votre pratique et la diversifierez un peu. Vous chercherez à gagner en confort et sécurité.

Les étapes 3 et 4 vous permettront de vous mesurer à la pluie : petite pluie d’abord et ensuite grosse averse !

Dans l’étape 5, vous serez devenu(e) un(e) militant(e) du vélo quotidien prêt(e) à affronter même le froid !

Etape 1 – Le test

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Plutôt que d’attendre que votre vélo finisse dans cet état, pourquoi ne pas s’en servir au moins de temps en temps ?!

Dans cette première étape, vous n’avez pas encore décidé de faire l’ensemble de vos déplacements à vélo. Vous souhaitez avant tout expérimenter et advienne que pourra ! Votre contrainte est donc simple à identifier : hormis le vélo, vous ne prévoyez pas d’équipement particulier. Votre budget s’élève donc à 0€ (toutes taxes comprises, bien sûr).

Saison

Les beaux jours (selon la région, ils s’inscrivent dans une période plus ou moins longue…)

Equipement

Vélo personnel (vélo de route, VTC, VTT, vélo de ville…)

Vêtements et assimilés

Rien de particulier ! Si vous faites un long trajet ou si vos habits ne peuvent absolument pas supporter un déplacement à vélo, vous piochez dans votre garde-robe quelques vêtements souples et c’est parti ! Dans ce cas, ne pas oublier de prévoir le temps nécessaire pour se changer au travail (au pire, dans les toilettes mais on a parfois accès à des douches).

Coût

0€

Entretien du vélo

Entretien / préparation de base : ajuster les freins, nettoyer la chaîne et les pignons, gonfler les pneus. Si ça vous fait peur, vous pouvez apprendre à (bien) le faire vous-même. De nombreux ateliers existent en France (ou en Belgique ou ailleurs).

Bilan de l’étape 1 (le test)

La réussite de la démarche tient essentiellement à votre motivation. Une petite révision du vélo pour ne pas subir de problèmes techniques (voir ci-dessus), un antivol de qualité et/ou un parking sécurisé à destination et c’est parti ! A ce stade, le déplacement à vélo est un pur plaisir. ça change du stress de la conduite (si vous êtes habituellement automobiliste) et c’est plus flexible et sans promiscuité (si vous êtes usager/client des transports collectifs) !

Vous êtes prêt à prendre le vélo chaque fois qu’il fait beau ! Enfin, de jour, en tout cas…

Un VTT utilisé en ville
Pour cette première étape, pas besoin d’un vélo spécifique. Vous avez un VTT tout suspendu et vous travaillez en ville avec un code vestimentaire (ou « dress code ») type bureau ? Pas de problème !

Etape 2 – Confort et sécurité

Dans l’étape 2, vous commencez à apprécier vos déplacements à vélo. Vous souhaitez étendre un peu votre plage d’utilisation. Pourquoi ne pas aller faire de petits achats avec ? Pourquoi ne pas l’utiliser le soir pour aller chez des amis et pouvoir rentrer après les derniers bus sans pour autant prendre la voiture ? Il vous faut un minimum d’équipement pour en profiter sereinement.

Saison

Plutôt les beaux jours. Notez que même s’il ne s’agit que de l’étape 2, les équipements dont vous ferez l’acquisition ici seront utiles en toute saison.

Equipement

L’objectif est de pouvoir transporter des objets et être en sécurité même lorsque les voies que vous emprunterez seront peu ou pas éclairées.

Le transport

Si votre vélo est équipé d’un porte-bagage, pas de soucis ! Si vous n’en avez pas et que votre deux-roues n’est pas conçu pour en accueillir (certains vélos de route, VTT…), sachez que pour une vingtaine d’euros, vous pourrez quand même en installer un sur la tige de selle. Ne comptez pas vous en servir pour transporter un(e) ami(e) ou votre collection de la Pléiade mais cela sera tout de même pratique pour de faibles charges.

Autre possibilité : les paniers. Ils présentent l’avantage d’être souvent plus pratique à l’usage. Comptez à peu près le même prix pour un panier à installer au niveau du guidon. Plus de détails sur d’autres sites.

L’éclairage

Si vous ne possédez pas d’éclairage, sachez tout d’abord que vous ne respectez pas la réglementation. Si vous n’en avez effectivement pas et/ou que votre dynamo classique (celle qui produit de l’énergie par frottement avec le pneu) est HS, pas d’inquiétude. Vous trouverez une solution à pile ou batterie rechargeable par USB pour 20 à 30 €.

L’antivol

Il s’agit également de s’assurer que son vélo ne disparaitra pas. Investissez dans un antivol efficace, notamment grâce aux conseils de la FUB et Bicycode.

Vêtements et assimilés

Vous avez probablement un gilet jaune qui traîne quelque part. Si vous avez une voiture, vous en avez forcément un. Vous ne vous en êtes jamais servi ? Tant mieux ! C’est l’occasion ! Ce n’est pas obligatoire partout tout le temps mais ça l’est hors agglomération de nuit ou par mauvaises conditions de visibilité. Evidemment, le vélo doit rester un plaisir. Rendre son usage plus contraignant que les autres modes serait une erreur. Mais en cas de faible luminosité, c’est vraiment un plus… Là où ça n’est pas obligatoire, à vous de peser le pour et le contre.

Si la nuit, la température est un peu plus fraîche, pensez à vous couvrir le cou. Un petit foulard ou chèche sera suffisant.

Pour le caque, c’est vous qui voyez ! Son port est fortement recommandé dans certains cas : vitesses élevées sur votre vélo type cyclo-sportif, vitesse élevée des véhicules que vous croisez (généralement plutôt hors agglomération), risques de chutes plus importants que la moyenne (BMX, VTT)… Mais en dehors de ces contextes, on sait désormais que son obligation serait contre-productive car elle dissuaderait de nombreuses personnes de se déplacer à vélo (retour d’expériences de l’Australie et de certains états canadiens). Du point de vue de la santé publique, le bilan global de l’obligation du port du casque à vélo serait négatif car les vies économisées ne seraient pas du tout compensées par celles perdues d’ores et déjà à cause du manque d’activité physique. Pour information, je m’en passe lorsque je me déplace en ville. Dans ce genre de trajet, les dangers évoquées précédemment ne sont pas réunies et c’est une contrainte plus forte (trajets courts, utilisation de vélos en libre-service, pas de « top case » sur mon vélo, etc.). En revanche, pour toute sortie de loisirs, même sur voie verte, je le porte. Là aussi, à vous de faire l’arbitrage qui vous semble le plus pertinent ! Sachez enfin que des modèles pliants sont désormais disponibles pour environ 75€.

Coût

35 à 60€ pour l’antivol

si pas de porte-bagage : + 20€ pour le porte-bagage sur tige de selle ou, de préférence, +20€ pour un panier

si pas d’éclairage (hors-la-loi !) : +20 à 30€ pour solution à pile ou batterie rechargeable par USB

si pas de gilet jaune : +5€

si vous souhaitez porter le casque : de 25 à 75€

Entretien du vélo

Voir l’étape 1

Bilan de l’étape 2 (confort et sécurité)

Vous êtes motivé(e) et vous avez commencé à pédaler plus fréquemment et pour plus de motifs qu’avant. Dorénavant, vous devez faire attention aux vols de vélo car vous serez amené(e) à vous arrêter sur des espaces accessibles au public. C’est malheureux mais inévitable. A cette étape, l’antivol constitue donc la principale source de dépenses.

Si cela vous tente, vous pouvez commencer à noter les kilomètres réalisés. Vous pourrez ainsi évaluer les économies réalisées par ailleurs (essence/gazole et/ou transports collectifs, etc.), votre moindre contribution à la pollution atmosphérique et au réchauffement climatique global ou encore les calories que aurez brûlées ! Certains vont jusqu’à déclencher à chaque trajet leur smartphone ou autre montre sportive pour bien enregistrer cette donnée…

Déplacement quotidien (ou "utilitaire") à vélo en ville
Vous voilà paré(e) pour des déplacements quotidiens (ou « utilitaires ») à vélo !

Etape 3 – La petite pluie avec trajet relativement court

Ce matin, un regard à travers la fenêtre vous a déprimé(e). Les trombes d’eau ne semblaient pas s’arrêter et vous ne vous voyiez pas arriver au travail mouillé(e) de la tête aux pieds. Vous vous sentez désormais conquis(e) par le vélo et retrouver votre mode de déplacement précédent ne vous enchante pas, surtout au pieds-levé !

Finalement , à bien y réfléchir, vous réalisez que dans votre région, comme dans beaucoup d’autres, la probabilité qu’il pleuve au moment où vous devez vous déplacer n’est pas si importante…

Evidemment, c’était de la fiction ! Avant de recevoir des commentaires assassins, précisons : certaines régions sont moins favorables au vélo (saison des pluies pour les régions tropicales, hivers neigeux pour les régions montagneuses et/ou continentales, changement de temps plus ou moins rapides sur la façade océanique, vent plus ou moins marqué…). Mais qui dit « moins favorables » ne dit pas « impossible » ! C’est bien tout l’objet de cet article : c’est surtout une question d’étapes. Il faut aller à son rythme.

Mais revenons à nos moutons… La pluie au moment de partir, ça peut arriver. Alors que faire ?!

Saison

On s’intéressera aux pluies non glaçantes. Dans la plupart des régions françaises, il s’agira du printemps, de l’été et de l’automne.

Equipement

La petite pluie peut être l’occasion de dégainer votre éclairage et/ou gilet jaune réfléchissant mais elle ne nécessite rien de spécifique. Si votre vélo n’est pas abrité, pensez tout de même à mettre de côté un sac plastique. ça ne coûte rien et vous aurez ainsi la selle sèche en reprenant votre deux-roues. Croyez-moi, ça change la vie !

Vêtements et assimilés

L’expérience de la pluie à vélo m’amène à considérer qu’il faut faire attention à la tête, aux yeux (particulièrement si vous portez, comme moi, des lunettes), aux mains et aux cuisses.

Pour la tête et les yeux, la solution est simple : une casquette. Prenez n’importe laquelle, ce sera mieux que rien et même largement suffisant pour les yeux. Après un peu d’expérience, lorsque vous deviendrez un(e) acharné(e) du vélo, vous aurez peut-être envie de vous tourner vers une casquette imperméable pour une quinzaine d’€uros.

Pour les mains, si vraiment la pluie est gênante, sachez que vous trouverez des sur-gants imperméables pas chers non plus. Mais sur un petit trajet, ça devrait être supportable.

Pour les cuisses, la solution la plus simple est le poncho imperméable qui présente l’avantage de ne pas être collé au corps et de pouvoir s’enfiler par-dessus les vêtements. A moins de 10€, vous en trouverez pour vous recouvrir. Attention ! Certains sont un peu courts et se relèvent en pédalant. Dès lors, les cuisses sont arrosées… Si cela vous arrive et qu’aucun poncho ne vous permet de résoudre le problème, soit vous vous intéressez déjà aux vêtements de l’étape 4, soit vous investissez dans une protection de cuisses spéciale vélo. Vous l’attachez à la taille comme une ceinture puis vous la déroulez et la fixez autour des cuisses. Elle est à la fois imperméable et fluorescente. Son avantage par rapport à un sur-pantalon (cf. étape 4), c’est qu’elle tient peu de place. L’inconvénient, c’est qu’il faut compter une trentaine d’€uros…

Même en cas de petite pluie, je vous conseille d’employer des guêtres imperméables. Avec des scratchs, vous les installez et enlevez rapidement et elles évitent toute mauvaise surprise de type flaque d’eau et autres projections diverses qui salissent ou inondent le bas des jambes et les pieds. Comptez 25€ environ.

Coût

10€ pour le poncho imperméable dont on aura vérifié la longueur

+ 25€ pour les guêtres

+15€ environ éventuellement pour une casquette imperméable

+15€ environ éventuellement pour les sur-gants imperméables

+30€ environ, le cas échéant, pour la protection spéciale cuisses

Entretien du vélo

Pour la pluie, les freins doivent être bien réglés et les pneus pas trop usés. Vérifiez bien le fonctionnement de votre éclairage. Enfin, pensez à essuyer le vélo dès qu’il est à l’abri afin de limiter la corrosion à venir. Gardez un vieux chiffon près de là où vous rangez votre monture chez vous.

Bilan de l’étape 3 (la pluie)

Vous venez de franchir une étape supplémentaire ! La pluie qui vous terrorisait ou vous déprimait ne vous fait dorénavant plus peur. Vous avez remarqué qu’avec un minimum de « matériel » qui prend peu de place, le problème était réglé. Reste maintenant à surmonter la grosse pluie…

En ville, un vélo sous la pluie
A vélo sous la pluie, c’est possible !

Etape 4- La grosse averse et/ou un trajet un peu long sous la pluie

Vous êtes désormais un(e) cycliste régulier(-ère) et quasi exclusif(-ve) pour les trajets habituels où vous êtes peu chargé(e) (comme déplacements domicile / travail, petits achats, activités associatives ou sportives, etc.). Mais vous redoutez plus que tout la grosse averse ! Et si on s’y préparait ensemble ?

Saison

Toutes saisons. Là encore, on ne parlera pas des pluies glaçantes contre lesquelles, vous serez amené(e) à cumuler vos vêtements de cette étape avec ceux de l’étape 5 (le froid).

Equipement

Comme pour les petites pluies de l’étape précédente (étape 3).

Vêtements et assimilés

Fini de jouer ! Si vous vous refusez à être trempé(e) après une averse, il faut avoir le bon matériel !

Résumons. Vous avez déjà une casquette (et peut-être même une casquette imperméable). Vous avez déjà un poncho et des guêtres. Si vous n’avez pas investi dans les sur-gants, c’est l’occasion. Et enfin, vous ne ferez pas l’économie d’un sur-pantalon imperméable. Pour l’anecdote, en matière de sur-pantalons, j’imaginais à l’origine, des modèles « façon strip-teaseur » avec scratch (comme les guêtres). Finalement, celui que j’ai trouvé s’enfile simplement par dessus les habits. C’est probablement moins spectaculaire (je n’ose pas dire sexy…) mais très pratique et, surtout, garanti 100% efficace !

Coût

15€ environ pour une casquette imperméable

+15€ environ pour les sur-gants imperméables

+30€ environ pour le sur-pantalon imperméable

Entretien du vélo

Idem petites pluies de l’étape précédente (étape 3).

Bilan de l’étape 4 (la grosse averse et/ou un trajet un peu long sous la pluie)

Vous êtes désormais paré(e) pour toutes les météos sauf pour les temps de grand froid.

Vous avez un peu investi mais comparativement aux économies que vous réalisez par ailleurs, admettez que ce n’est pas grand chose !

Le seul point négatif que je vois, c’est que vous devez désormais transporter votre équipement contre les grosses averses presque tout le temps. Au cas où. Ma solution est simple : mon équipement de pluie accompagne ma sacoche de travail… le tout dans une sacoche de vélo ! Ces équipements font (ou feront) l’objet d’un article spécifique.

Un pas sur la chaussée détrempée
Un temps à ne pas mettre le pieds dehors ! Heureusement, vous ce sera la roue…

Etape 5 – Le froid

Puisque vous êtes paré(e) et habitué(e) à rouler lorsqu’il fait chaud ou qu’il pleut, il vous reste à vous préparer au froid. Certains sites vous proposent des conseils détaillés (voir notamment l’article du blog « transports » du Monde par Olivier Razemon). Je vais rester dans les bases, c’est-à-dire ce qu’il faut prévoir pour des températures autour de 0°C.

Saison

Dans la plupart des régions françaises, le froid se limite à l’hiver et les 0°C sont même parfois rares.

Equipement

Pas d’équipement spécifique requis. On parlera de manchons plus tard (des sortes de moufles installées sur les poignées du vélo et qui y demeurent). Restant attachés au vélo, ils pourraient être assimilés à un équipement mais on les évoquera plutôt dans la rubrique vêtements.

Vêtements et assimilés

En temps normal, on se couvrira surtout la tête, le cou et les mains. Pour la tête et le cou, pas besoin de recourir à des textiles spécifiques. Pour les mains, tout dépend de vous ! Certains ne jurent que par les gants accompagnés de sous-gants en soie, d’autres par les moufles, tandis que les derniers ont opté pour les manchons. A vous de choisir ce qui correspond le mieux à votre région et votre sensibilité au froid !

Selon l’intensité de votre coup de pédale et le relief à parcourir, vous serez plus ou moins soumis(e) à la transpiration. Or le plus gênant lorsqu’il fait froid et qu’on transpire, c’est le vent. Un coupe-vent est donc nécessaire… mais attention à ne pas créer une étuve ! Il faut trouver le savant dosage. Si votre trajet dure plus de 10/15 min, il sera peut-être intéressant d’opter pour une couverture adaptée avec le système des 3 couches : une respirante près du corps type maillot manches longues, une autre réchauffante type polaire sans manches et une dernière coupe-vent respirante. Comptons alors :

  • 2 maillots d’hiver manches longues respirants (pour en avoir un propre à disposition pendant que l’autre sèche)
  • la polaire sans manches
  • le coupe-vent respirant

Notez que ces vêtements peuvent être utilisés dans d’autres sports ou activités tels que raquettes, marche, course à pieds…

Coût

40 à 50€ pour les 2 maillots d’hiver manches longues respirants

+20€ environ pour la polaire sans manches

+20€ environ pour le coupe-vent respirant

+30€ éventuellement pour les mains (gants avec sous-gants, moufles ou manchons)

Entretien du vélo

Pour affronter l’hiver, l’entretien du vélo est indispensable. La chaîne doit être correctement graissée. N’oubliez pas également que les variations de température affectent certains organes de la machine. Pensez donc à vérifier la pression des pneus et la tension des câbles. C’est un entretien courant. Il faut juste ne pas l’oublier !

Comme pour la pluie, pensez également à nettoyer votre deux-roues régulièrement. Le salage des routes augmente encore la corrosion éventuelle.

Bilan de l’étape 5 (le froid)

La période de froid ne requiert pas les mêmes adaptations selon les régions, les sensibilités et les trajets à effectuer. Parfois, elle nécessitera l’acquisition des vêtements évoqués ci-dessus, parfois, on s’en tirera sans changer grand chose à ce qu’on porterait pour se déplacer à pieds. Il est donc difficile de généraliser. J’ai choisi ici un juste-milieu. A vous de le compléter, si besoin avec d’autres sources comme l’article du blog « transports » du Monde par Olivier Razemon.

Des vélos en libre-service à Denver avec un sol enneigé
Même avec le froid, vous arriverez à apprécier le vélo !

Conclusion – Quelle que soit la météo…

ça y est ! Les cinq étapes sont franchies. Vous continuez probablement à préférer les belles journées chaudes mais pas trop (la canicule, c’est pas marrant) mais vous savez vous adapter aux quatre saisons qu’on trouve dans la plupart des régions françaises.

Avec un investissement somme toute limité (200€ par rapport à une voiture ou un abonnement annuel de transports en commun, ce n’est pas énorme), vous réalisez que vous êtes passé(e)  facilement de la voiture ou des transports en commun vers un mode actif. La prochaine étape ? Faire encore plus de trajets à vélo… et abandonner au moins une voiture du foyer ! Ne vous inquiétez pas, je prépare l’article…

Un cycliste jette sa voiture à la poubelle !
Depuis que vous roulez par tous les temps, ce pictogramme vous fait sourire et ne ressemble plus à une provocation « d’écologiste radical militant pour l’éradication de la voiture »

Résumé – L’investissement global pour rouler en 4 saisons

Equipement = 75 à 110€

35 à 60€ pour l’antivol

si pas de porte-bagage : +20€ pour le porte-bagage sur tige de selle ou, de préférence, +20€ pour un panier

si pas d’éclairage (hors-la-loi !) : +20 à 30€ pour solution à pile ou batterie rechargeable par USB

Vêtements et assimilés = 85€ environ (+ 110 à 120€ pour le froid)

si pas de gilet jaune : +5€

+10€ pour le poncho imperméable dont on aura vérifié la longueur

+25€ pour les guêtres

+15€ environ éventuellement pour les sur-gants imperméables

+30€ environ pour le sur-pantalon imperméable

40 à 50€ pour les 2 maillots d’hiver manches longues respirants

+20€ environ pour la polaire sans manches

+20€ environ pour le coupe-vent respirant

+30€ éventuellement pour les mains (gants avec sous-gants, moufles ou manchons)

Optionnel

Vélo = 100€ tout équipé (voir annexe)

+25 à 75€ environ pour un casque

+15€ environ éventuellement pour une casquette imperméable

+30€ environ, le cas échéant, pour la protection spéciale cuisses

Annexe – Quelques ordres de grandeur

Le vélo

Si vous n’avez pas du tout de vélo ou si votre pratique a suffisamment évolué pour que vous envisagiez d’en acheter un dédié aux déplacements quotidiens, sachez que vous en trouverez à tous les prix. D’accord, vous le saviez déjà… Mais avez-vous pensé à l’occasion ? Pour ce qui est de la vente directe de particulier à particulier, peut-être vous méfiez vous de la revente de matériel volé ? Dans ce cas, une solution généralement moins coûteuse et plus vertueuse vous ouvre les bras : les associations de recyclage. Parmi celles du réseau « Heureux cyclage », certaines récupèrent des engins qui partent à la ferraille. Elle les démontent pour constituer un stock de pièces permettant de réparer presque n’importe quelle monture. On en rencontre qui montent même des deux-roues et les vendent pour récolter des fonds. Dans tous les cas, si elles ne le font pas, elles vous accompagneront pour le montage de votre propre vélo sur mesure et à un tarif défiant toute concurrence !

Les coûts de fonctionnement (entretien, réparation…)

L’entretien d’un vélo est un poste peu coûteux. Si vous n’avez pas du tout d’outils, là encore, prenez contact avec les réseaux associatifs. Régulièrement, dans la plupart des agglomérations françaises, des ateliers sont organisés sur l’espace public (ou dans des locaux accessibles facilement) et il suffit de venir avec son vélo pour le réparer sans autres formalités.

Si vous avez déjà des bases ou préférez expérimenté par vous-même, suivez l’avancée du projet Wiklou de partage des connaissances sur la mécanique vélo.

Pour les coûts de fonctionnement, au total, ne comptez pas plus de 50 à 100€ par an.

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