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Rando vélo (2/3) : Vie quotidienne, comment la gérer ?

Vélo VTC aménagé pour le voyage avec roue-remorque de marque Extra Wheel, sacoches arrère et guidon (pas encore de sacoches avant) près du pont de l'Île de Ré (à proximité de La Rochelle) sur une piste cycblable croisant la Vélodyssée (EV1) sur le littoral atlantique

Vélo VTC aménagé pour le voyage avec roue-remorque de marque Extra Wheel, sacoches arrère et guidon (pas encore de sacoches avant) près du pont de l'Île de Ré (à proximité de La Rochelle) sur une piste cycblable croisant la Vélodyssée (EV1) sur le littoral atlantique

Vous envisagez une rando itinérante à vélo avec nuits en camping « sauvage » et sans assistance extérieure ? Vous vous demandez comment gérer la « vie quotidienne » ? Vous êtes à la bonne adresse !

Préambule

Comme pour l’ensemble des articles de ce blog, je n’ai eu aucun contact d’aucune sorte avec les marques éventuellement citées et ai acheté sur fonds propres les produits évoqués. 

Avant-propos

Si vous vous interrogez sur la distance quotidienne, la destination et comment s’y rendre ou en revenir, je vous propose un autre article de ce blog. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les conseils commencent ici par le n°5 !

Gérer la vie quotidienne

Une rando en autonomie se prépare et s’organise. Et surtout si vous êtes dans une logique écolo et « pas cher ». Il faut penser à la vie quotidienne, c’est-à-dire l’eau, l’alimentation, l’hygiène… mais avec des bagages légers et le moins encombrants possible ! Résumons nos contraintes : une approche « santé » et « écolo » et tout ce qu’il faut pour profiter au mieux de l’expérience (on parle bien de vacances)… mais pas trop de poids et de volume pour ne pas trop souffrir sur notre vélo. L’équation est compliquée et des concessions seront probablement nécessaires…

Le ravitaillement en eau

En itinérance, sauf si on se rend au milieu du désert, il serait dommage de partir avec l’ensemble de ses boissons et aliments. On évitera de transporter plus qu’une journée de ravitaillement avec soi (matin, midi, goûter et soir).

Pour l’eau, pas de problème ! Puisqu’on en trouve encore dans les villages, les fontaines publiques peuvent constituer la première source d’approvisionnement. En cas de besoin, les robinets des cimetières peuvent aussi vous dépanner… ou le cafetier du coin ! Un arrêt de temps en temps au café local avec boisson chaude ou froide, selon la saison et les goûts, c’est toujours agréable ! On s’assoit sur une chaise. On peut, le cas échéant, fréquenter des toilettes classiques (certains y tiennent)… Et enfin, après avoir passé votre commande, on remplira vos bidons avec le sourire.

Conseil n°5 : en plus des fontaines publiques et/ou des robinets des cimetières, arrêtez-vous régulièrement dans des cafés/bars pour faire le plein d’eau et de confort !

Rando vélo en Ardèche en 2013. Arrêt au café dans un village : ravitaillement en eau, boisson chaude ou froide…

Pour le midi et le goûter, achetez et mangez local !

Pour vous faciliter la vie (ou la vie quotidienne), vous avez préféré ne pas transporter tout votre ravitaillement. Vous faites bien ! Cela vous permet de faire vivre les commerces locaux qui en ont généralement bien besoin. Bien sûr, rien ne vous empêche (au contraire) de vous rendre chez les producteurs que vous rencontrez.

A midi, le plus pratique, c’est le pique-nique ! A vous de le composer selon vos envies : légumes, fruits, fromage, pain, pâté, poisson en conserve et, en fonction de la météo et de vos moyens de conservation, charcuterie, œufs durs… C’est vous qui voyez !

Conseil n°6 : au gré de votre voyage, au jour le jour, achetez des produits (si possible, locaux et de saison) pour alimenter vos repas de midi et goûters

Le repas du soir

Pour ma part, le soir, je privilégie les produits déshydratés et qui sont préparés rapidement. C’est là que je sors le réchaud à bois. Certains utilisent des boites de conserve et d’autres, moins bricoleurs, investissent mais le principe reste le même : remplir un contenant métallique avec du petit bois trouvé sur place pour faire bouillir rapidement de l’eau dans sa popote. Avec vos efforts de la journée, vous avez faim et besoin de calories à brûler le lendemain. C’est le rôle dévolu à la semoule de blé fin ! Par ailleurs, votre corps a besoin d’eau. Les soupes en sachet (dans des emballages recyclables et bio évidemment) vous ajouteront un parfum bienvenu. J’en connais même qui mélangent les deux (en faisant cuire la semoule dans l’eau de la soupe)…

Si vous avez un petit creux, vous pourrez compléter avec le reste de vos achats pour midis et goûters.

Conseil n°7 : le soir, préparez-vous des plats chauds, pourquoi pas à base de produits déshydratés qui seront pratiques et légers à transporter ?

Le petit-déjeuner

Pour les rando à pieds ou à vélo que j’ai réalisées, j’ai pris l’habitude le matin de me passer de boisson chaude. Il faut dire que c’est très facile quand on s’en passe également le reste du temps… Mais si c’est pour vous un incontournable, pourquoi ne pas envisager le thermos ? Le soir, pendant que vous dégustez votre mélange semoule/soupe (ou autre, on n’est pas sectaire), vous mettez l’eau à chauffer pour ensuite la stocker bouillante dans le thermos. Au matin, à vous le thé ou encore le café ! A ce sujet, si vous n’appréciez pas particulièrement le lyophilisé, la cafetière à piston est une excellente alternative ! Mais notez que vous porterez alors à la fois le thermos et la cafetière à piston. Lorsque chaque gramme compte, ce peut être dissuasif. Là encore, c’est vous qui voyez ! Même si je me contente pour ma part de gâteau ou biscuits avec de la confiture et des fruits, je sais que quelques grammes de plus à déplacer peuvent apporter parfois beaucoup plus de réconfort que de frustration. Et le matin, un petit plaisir se révélera toujours important pour bien apprécier la journée à venir.

Conseil n°8 : le matin, faites-vous un peu plaisir pour profiter au mieux de la journée qui commence

L’hygiène corporelle et les vêtements de rechange

Pour l’hygiène, je connais deux tendances :

J’ai connu, malgré moi, deux expériences différentes :

Dans le deuxième voyage, j’ai pu me laver une première fois dans une douche publique près d’un lac. Sans affaires de rechange, j’ai dû porter mon tee-shirt de nuit le temps que mon maillot sèche ! Heureusement, il faisait beau. Mais la deuxième partie de ce voyage ne comportait pas de cours d’eau accessibles. Je n’avais alors qu’une hâte : arriver chez moi et retrouver le plaisir du propre !

La solution réside donc dans deux jeux de vêtement. Lorsqu’il fait beau, vous vous lavez en même temps que vos vêtements (je n’ai pas dit « avec vos vêtements » !). Le reste de la journée, vous les posez sur vos bagages. Si vous portez des matières synthétiques conçues pour la pratique sportive et que le fond de l’air n’est pas spécialement humide, ils sècheront généralement dans la journée et même très vite s’il fait beau, chaud et avec un peu de vent !

Sachez enfin que lorsque les conditions extérieures ne vous semblent pas favoriser la toilette, vous pouvez trouver un soutien auprès du matériel. On traitera la questio ndans le troisième article de cette série.

Conseil n°9 : ne prenez pas trop de vêtements mais au moins deux jeux différents pour pouvoir en laver un et le faire sécher pendant que vous portez l’autre. Vous pouvez notamment prendre une matière synthétique qui séchera vite. N’oubliez pas également un vêtement en coton qui vous sera très agréable la nuit.

Rando vélo en Sud-Ardèche en 2013. Une rivière dans les galets. Pratique pour l’hygiène !

Et en cas de pluie ?!

Lorsqu’il fait vraiment mauvais (précipitations nombreuses voire permanentes, temps frais et humide), si vous avez le courage de poursuivre votre rando, notamment en tablant sur des jours meilleurs à venir, il ne faut pas hésiter à déroger à la règle initiale pour trouver un camping qui vous offrira une douche chaude, voire même un hébergement plus confortable et plus isolé des intempéries de type bungalow et pourquoi pas, carrément, une chambre d’hôte ou un hôtel !

Conseil n°10 : en cas de pluie, n’hésitez pas de temps en temps à déroger à la règle du camping « sauvage ». Vous êtes là pour profiter de vos vacances et parfois, déroger une seule fois vous permet d’aller jusqu’au bout de votre projet… Notez, d’ailleurs, que le conseil peut s’appliquer de la même manière à l’alimentation (aller une fois au restaurant plutôt que de s’en tenir exclusivement au déshydraté).

Tente lors d’un bivouac (rando vélo Saintonge – Médoc – Sud-Charente, 2014)… en camping ! Ce soir-là, on a opté pour la combinaison « restaurant » + « camping ». Soyons honnêtes et précis, le camping en question n’était pas ouvert…

Conclusion – Gérer la vie quotidienne en rando vélo

Vous avez maintenant un retour d’expérience de vie quotidienne en rando à vélo sans assistance. Grâce à ces quelques conseils, vous pouvez en principe préparer sereinement votre alimentation, le ravitaillement en eau et la gestion de l’hygiène. Et le matériel ? J’ai pensé à vous !

Rappel des conseils

Conseils pour les bases

Conseils pour la vie quotidienne

C’est bon ? Passons au matériel !

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