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(REX) Les gants imperméables respirants haute visibilité

Une paire de gants respirants conçus pour le vélo et protégeant de la pluie (et un peu du froid) tout en restant visibles et confortables, c’est ce que promet une entreprise britannique. Pari tenu ?

Préambule

Comme pour l’ensemble des articles de ce blog, je n’ai eu aucun contact d’aucune sorte avec les marques éventuellement citées. Le cas échéant, j’ai acheté sur fonds propres les produits ou services évoqués.

« REX » est utilisé ici pour « retour d’expérience ». Le terme « test » me semblait un peu pompeux pour cet article !

Introduction

Comme probablement beaucoup de vélotaffeurs, je suis régulièrement à la recherche de vêtements (et accessoires vestimentaires) permettant de répondre efficacement aux besoins de protection contre l’humidité et/ou le froid tout en demeurant visible sans être trop ridicule… Mais je cherche aussi du matériel respirant respectant certaines contraintes de volume et de poids et, enfin, demeurant accessibles. Qui a dit que je cherchais le « mouton à cinq pattes » ?! Un indice : je ne l’ai pas encore trouvé !

Protection des mains : mon équipement initial et ses limites

Depuis que je me suis mis au vélotaf par tous les temps, mon équipement pour les mains reposait sur deux éléments. D’une part, des gants classiques pour le froid (en fait, il s’agissait de sous-gants auxquels, en cas de froid intense, j’ajoutais des gants en polaire) et, d’autre part, une paire de sur-gants imperméables en forme de moufles.

Les sous-gants et gants en polaire me servaient régulièrement, d’autant qu’ils se mariaient avec n’importe quel vêtement. Leur usage n’était donc pas limité aux trajets à vélo. A l’inverse, dans la pratique, les moufles imperméables ne m’étaient utiles que rarement (environ une ou deux fois par an). La plupart du temps, en cas de petite pluie, je ne les mettais tout simplement pas. Je trouvais donc dommage de m’encombrer pour un usage aussi occasionnel.

Par ailleurs, ces différents accessoires étant noirs, ils n’apportaient aucune visibilité alors que, comme chacun sait, on indique son changement de direction avec le bras. Plusieurs solutions s’offraient alors à moi. Je pouvais opter pour les systèmes de clignotants mais ça ne m’attirait pas trop. J’aime bien la technologie mais pour l’équipement du vélo, je préfère les systèmes amovibles. Une autre solution pouvait reposer sur des accessoires supplémentaires à mettre au bras dès qu’il fait noir. Mais j’ai déjà à faire côté jambes avec les pinces à pantalon et ça me suffit ! Je n’avais donc pas de solution.

Présentation des gants haute visibilité Dexshell

C’est dans ce contexte qu’il y a quelques mois, j’ai découvert une gamme de produits anti-pluie respirants spécialement conçus pour le vélo. Après réflexion, au regard notamment du prix (40€ environ), j’ai décidé d’acheter la paire de gants « haute visibilité » (autrement dit « jaune fluo ») de la marque Dexshell. Le prix m’a un peu rebuté. Mais après réflexion, j’ai décidé de considérer cet achat comme un investissement pour la « communauté des vélotaffeurs ». J’allais acheter les gants, les tester puis faire un compte-rendu. Nous y voilà !

Caractéristiques des gants :

  • Imperméables et respirants grâce à une membrane spéciale développée par la marque
  • Matière confortable (flexible et non rugueuse)
  • Protection contre le froid (jusqu’à 5°C)
  • Lavables en machine à 40° (mais c’est déconseillé / le séchage est même proscrit)

Le retour d’expérience en fin d’hiver

Le duo « respirant » et « imperméable »

Le premier intérêt de ces gants pour moi, c’est de ne pas se retrouver avec des doigts engourdis par l’humidité et le froid de la pluie. J’ai donc eu l’occasion de les porter. Malheureusement (façon de parler), la probabilité qu’il pleuve exactement au moment où je dois me déplacer à vélo n’est finalement pas si élevée que ça. Je peux souvent décaler mes trajets de quelques minutes et ça suffit à éviter les averses. J’ai donc eu peu de situations où l’imperméabilité des gants pouvait être mise en défaut. La solution ? Les passer sous l’eau ! Visiblement, je ne suis pas le seul à avoir eu l’idée.

Vidéo Youtube réalisée par MABike Cycling pour le compte d’un site Internet qui lui a proposé le test 

Comme le testeur, j’ai pu constater que la douche devait être abondante avant que la matière ne s’imbibe d’eau et que, même dans ce cas, les mains étaient à peine moites. Magique !

La matière et le confort

La matière n’est pas désagréable. Elle est assez flexible sans être rugueuse. Je n’ai pas de remarque particulière à formuler sur ce point.

La visibilité

Le fluo joue correctement son rôle. Sur la vidéo plus haut, vous noterez même un petit bonus pour le contraste entre des vêtements sombres et les gants. Je n’ai personnellement pas poussé le test plus loin.

Des  gants pas prévus pour les grands froids sans que ce soit handicapant

Lors de mes premières utilisations, j’avais oublié que les gants n’étaient pas conçus pour les températures inférieures à 5°C. Moi qui ne suis pas frileux, lorsque les températures avoisinaient les 0°C, je peux confirmer qu’il ne faut pas compter seulement sur eux. La solution a été vite trouvée. J’ai continué à emmener mes sous-gants avec moi. La journée, en mode « travailleur, ils constituent un léger rempart pour le froid (les mains dans les poches complètent bien le dispositif). Le matin ou le soir, pendant le vélotaf, ils remplissent leur rôle initial de sous-gants.

Conclusion

Le prix des gants reste leur point faible. Une telle prestation vaut-elle ce coût d’environ 40€ ? A vous de voir. Pour ma part, je ne les regrette pas. Je pense que je vais les garder très longtemps et n’ai pas l’impression de m’être fait arnaquer. En regardant la vidéo de la marque, je me demande si je ne vais pas essayer également les chaussettes. Mais là, je pourrai peut-être comparer avec Gore-tex !

Vidéo Youtube des produits imperméables Dexshell

Enfin, pour l’anecdote, il m’a fallu bien longtemps (et la préparation de cet article) pour réaliser que je portais mes gants… à l’envers ! J’avais imaginé que les petits points noirs étaient réfléchissants. Je mettais donc le côté uni à l’intérieur. La matière étant flexible mais disposant, dans le même temps, d’une certaine « mémoire de forme », j’avais l’impression de ne pas me tromper. La vidéo de test plus haut m’a ouvert les yeux… Il s’agit en fait de grips. Finalement, comme ça, je trouve mes gants moins salissants…

Et vous ? Quels sont vos usages ? Pensez-vous que ces gants valent leur prix ? Avez-vous d’autres vêtements ou accessoires techniques de ce type à partager ?

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